Nécessité de traitement de l’air dans une maison
Le renouvellement de l’air est indispensable en espace intérieur. Cela permet de garantir un air sain et de préserver la bonne qualité d’un habitat. De nombreuses personnes ignorent que l’air intérieur est parfois plus pollué que l’air extérieur. En effet, les logements sont de plus en plus isolés et étanches aux entrées et sorties d’air. De fait, le renouvellement de l’air peut être trop faible en l’absence de Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC).
Les conséquences d’un air intérieur impur
Un air intérieur qui n’est pas sain peut avoir des conséquences sur la santé. Le rôle de la VMC vise ainsi à rendre l’air intérieur d’un bâtiment plus propre. Un espace où l’air n’est pas renouvelé peut stocker du monoxyde de carbone pouvant entraîner des intoxications. De la même façon, l’humidité dans un logement est responsable de maladies respiratoires. Au-delà des risques pour la santé, l’air pollué a également des répercussions sur l’entretien et la durée de vie d’une habitation. Un fort taux d’humidité contribue à l’apparition de moisissures qui impacteront la qualité de l’habitat. Par conséquent, depuis 1982, l’État a rendu obligatoire l’installation d’une VMC dans les bâtiments neufs ou rénovés. Toutefois, pour être efficace, la VMC doit être adaptée au type d’habitat, doit fonctionneren continu et être régulièrement entretenue.
Système d’aération : que dit la loi ?
Le renouvellement de l’air au sein d’un logement est indispensable pour trois raisons : l’hygiène des occupants, la longévité du bâtiment et la sécurité. À cet effet, à partir de 1955, plusieurs textes législatifs se sont succédé afin de rappeler l’importance d’aérer les logements pièce par pièce. Cependant, c’est depuis le 24 mars 1982 que l’État impose la présence d’un système de ventilation dans les logements. L’arrêté relatif à l’aération des logements précise que « L’aération des logements doit pouvoir être générale et permanente au moins pendant la période où la température extérieure oblige à maintenir les fenêtres fermées ». Aussi, l’arrêté prévoit que « Le système d'aération doit comporter : Des entrées d'air dans toutes les pièces principales, réalisées par des orifices en façades, des conduits à fonctionnement naturel ou des dispositifs mécaniques ; Des sorties d'air dans les pièces de service, au moins dans les cuisines, les salles de bains ou de douches et les cabinets d'aisances, réalisées par des conduits verticaux à tirage naturel ou des dispositifs mécaniques. En installation collective de ventilation, si une pièce de service possède une sortie d'air mécanique, toutes les autres pièces de service doivent en posséder une. L'air doit pouvoir circuler librement des pièces principales vers les pièces de service. » (chapitre 1er – article 2 de l’arrêté du 24 mars 1982 relatif à l’aération des logements). Enfin, depuis 2012 et la mise en place de la réglementation thermique RT 2012, la réglementation fixe les différentes caractéristiques que doit avoir un système de ventilation mécanique. De fait, les bâtiments construits depuis 2012 sont soumis à cette nouvelle réglementation.
VMC : quel entretien ?
L’entretien régulier de la VMC est primordial pour assurer son efficacité. De plus, il permet de contribuer à la réduction des risques de pollution et à limiter la consommation de chauffage. Il est recommandé de prévoir la révision de sa VMC par un spécialiste tous les 3 ans. Les entrées d’air doivent être nettoyées tous les 6 mois. Les bouches d’extraction, quant à elles, peuvent être désencrassées tous les 3 mois. Il existe différents types de VMC, chacun adapté à un type de logement. La VMC peut être à simple flux ou à double flux. Une VMC à simple flux se distingue à son tour en système hygroréglable ou en système autoréglable. Afin de pouvoir choisir le type de VMC le plus adapté à son logement, il convient d’apprendre à différencier les différents systèmes de VMC.
La VMC à simple flux
La VMC à simple flux est le type de VMC le plus économique. Composé d’un extracteur électrique placé dans les combles de l’habitation, le système permet d’aspirer l’air impur du logement. À partir de gaines installées dans les fondations et de bouches d’extractions disposées dans les pièces les plus impactées par l’air pollué de la maison (cuisine, salle de bain, WC, buanderie), la VMC récupère l’air afin de le rejeter à l’extérieur grâce à une sortie de toit ou une sortie murale. Le renouvellement de l’air est ensuite rendu possible grâce aux grilles d’aération placées à côté des fenêtres et disposées dans toutes les pièces de la maison, ou dans certains cas grâce à des grilles d’aération murales. La VMC à simple flux se distingue en deux catégories : la VMC à simple flux autoréglable ou la VMC à simple flux hygroréglable. La première est le système standard le plus répandu dans les habitations. Le deuxième type de VMC est plus économique et adapté aux constructions neuves offrant d’importantes performances énergétiques.
La VMC à simple flux autoréglable
Ce type de VMC est le plus utilisé dans les habitations neuves ou rénovées. La VMC simple flux autoréglable permet un débit d’air permanent quelle que soient les conditions météorologiques. La VMC à simple flux autoréglable se distingue par deux vitesses : l’une est activée en permanence et l’autre est activée manuellement à l’aide d’un interrupteur. Lors de l’installation, le système est paramétré en fonction du nombre de pièces dans la maison et des obligations en matière de débits minimaux pour chacune des pièces.
La VMC à simple flux hygroréglable
La VMC à simple flux hygroréglable, plus performant, permet un calibrage des débits d’air et de la ventilation. Ce type de VMC intelligent réagit en fonction de l’occupation du logement et du taux d’humidité intérieur. Contrairement au système à simple flux autoréglable, le système hydroréglable régule son aspiration au lieu d’aspirer continuellement. Ce sont les conditions météorologiques qui vont guider ce modèle de VMC. La VMC à simple flux hygroréglable est davantage installée dans les habitations bien isolées. Ce type d’installation est équipé d’un clapet relié à un ruban hygrostatique. Lorsque le ruban est imprégné d’humidité, celui-ci se tend et permet d’ouvrir le clapet. Lorsque le taux d’humidité est faible, le ruban est détendu et le clapet reste refermé.
La VMC à double flux
La VMC à double flux est différente du système à simple flux détaillé précédemment. En effet, ce type de VMC est moins installé du fait de son prix plus onéreux à l’installation et de son entretien plus ardu. Cependant, la VMC à double flux offre une meilleure maîtrise de la température de l’air d’un logement et contribue à réduire les pertes de chaleur. Ce type de VMC fonctionne de la même façon que le simple flux en ce qui concerne l’aspiration de l’air vicié cependant celui-ci n’est pas rejeté à l’extérieur du logement. En effet, l’air impur est dirigé vers un échangeur thermique qui utilise la chaleur de l’air aspiré afin de réchauffer l’air frais qui provient de l’extérieur. La VMC à double flux permet donc de réguler la température de l’air extérieur qui arrive à l’intérieur de la maison. Outre les économies de chauffage estimées à environ 10% par rapport à un système à simple flux, ce type de VMC permet de débarrasser l’air intérieur de tous ses polluants. Il s’agit du système le plus performant pour bénéficier d’un air plus sain. La VMC double flux est principalement recommandée aux familles avec enfants et aux personnes souffrant d’asthme. De plus, les régions froides sont les plus concernées par les avantages de ce type de VMC en matière d’économies de chauffage. La VMC à double flux nécessite d’obtenir le même entretien qu’une VMC classique. Toutefois, le remplacement des filtres doit être réalisé tous les 6 mois, en plus de l’entretien, afin de permettre une ventilation efficace.
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